Parmi tous les saints du ciel, saint Antoine de Padoue demeure l’un des plus populaires. À juste titre, le pape Léon XIII, qui sanctionnait la dévotion aux 13 MARDIS en 1880, le surnommait « le saint de tout le monde ».
Au Canada français, la dévotion à saint Antoine remonte au tout début de la colonie. Ce sont les premiers missionnaires du pays, les Franciscains qu’on nommait alors les Récollets, qui l’ont introduite à partir de 1615. Et il est bien connu que, jusqu’à ces dernières années, la moindre église ou chapelle faisait une place d’honneur à la statue de saint Antoine, arborant le lis blanc, symbole de pureté, distribuant du pain aux pauvres, ou supportant l’Enfant-Jésus debout sur une Bible ouverte.
La dévotion des MARDIS origine des funérailles triomphales de saint Antoine qui eurent lieu un mardi, le 17 juin 1231, et qui ont été l’occasion de miracles éclatants. Une autre raison vient d’une « révélation privée » du saint en faveur d’une dame de Bologne en 1617, l’assurant de son aide en retour d’une neuvaine de supplications: pratique ensuite élargie à treize pour évoquer la date de sa mort, le 13 juin, et approuvée par le pape.
Depuis Vatican II, l’Église insiste fortement pour que la pratique des MARDIS soit intégrée à la célébration de la messe, afin de donner à cette dévotion une saveur évangélique, car saint Antoine est Docteur évangélique.
Les Éditions Franciscaines
2004
48 pages
8 cm x 10,5 cm