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Exposition permanente - Première partie

Le Père Frédéric est un prêtre franciscain, grand dévot et prédicateur populaire exceptionnel qui qui a travaillé avec acharnement à faire connaître et aimé la Terre sainte. Il a vécu pendant plus de 25 ans au Canada où il est décédé en odeur de sainteté en 1916. Sa dépouille repose dans la chapelle Saint-Antoine adjacente au monastère des Franciscains à Trois-Rivières.

Pays d’enfance 1838-1876

Frédéric Janssonne, qui deviendra le Bon Père Frédéric, est né en 1838 à Ghyvelde, petite cité côtière du nord de la France adossée à la frontière belge.

La vie est rude dans cette région de Flandre, soumise à la fureur des éléments. La petite communauté catholique a développé une dévotion pour la sainte Vierge, dévotion qui imprègne la vie quotidienne.

Le jeune Frédéric grandit dans une famille de cultivateurs. Il est le cadet d’une famille de 13 enfants qui reçoivent de leurs parents une éducation austère, centrée sur la foi avec l’enseignement du catéchisme, des lectures spirituelles quotidiennes et la soumission à la volonté divine.

Il n’a que neuf ans au moment du décès de son père Pierre-Antoine.

À l’école du village, il est reconnu comme un élève exemplaire. À 13 ans, il poursuit ses études au collège alors que déjà se dessine son désir d’une carrière ecclésiastique.

Cette orientation se concrétise quatre ans plus tard lorsqu’il entreprend des études au collège Hazebrouck et plus tard au collège Notre-Dame-des-Dunes près de Dunkerque.

Ses plans sont toutefois bousculés lorsqu’il doit retourner dans sa famille pour en assurer la subsistance.

Il travaille alors comme commis-voyageur pour des commerçants de tissus et ses talents de vendeurs lui valent beaucoup de succès.

À 23 ans, Frédéric vit une dure épreuve avec la disparition de sa mère Marie-Isabelle Bollengier. Celle qu’il considérait comme une sainte et comme modèle de piété, lui a transmis le désir de la tempérance et de la mortification et l’abandon en la Providence, des traits qui auront un impact tout au long de sa vie.

Après avoir repris et terminé ses études, il traverse une période d’incertitude mais finit par choisir la voie monastique chez les Pères trappistes. Il renonce toutefois à cette voie après une retraite à l’abbaye cistercienne du Mont-des-Cats.

C’est finalement l’habit des Franciscains qu’il décide de revêtir à Amiens le 26 juin 1864. Il traverse une période de doute sur sa vocation mais prononce ces vœux en juillet 1865.

Il entreprend ses études de prêtrise à Limoge qu’il poursuit à Bourge où il est ordonné le 17 août 1870. Son ordination se fait à la hâte pour qu’il devienne aumônier d’hôpital militaire alors que la France est en guerre contre la Prusse. Il a alors 32 ans.

À la fin de la guerre trois ans plus tard, il participe à la fondation du couvent de Bordeaux dont il devient supérieur. Il développe alors son talent pour l’organisation de grandes manifestations.

Une fois soulagé de la fonction de supérieur, il s’emploie à la prédication de missions paroissiales destinée à rappeler aux fidèles leurs devoirs religieux.

L’année 1876 marque le départ du Père Frédéric pour la Terre sainte où il a demandé à exercer son ministère.

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